Prisé, le festival d’Essaouira ? Plus que cela, il sera cette année le rassemblement de la paix et des valeurs universelles. Des avions seront affrétés par Royal Air Maroc et Atlas Voyages pour faciliter les déplacements des nombreux festivaliers.
De nombreuses troupes de théâtre occidentales ont séjourné à Essaouira ou Marrakech pour s’initier à la performance de cette confrérie, capable de souder un public hétérogène, quel que soit le lieu investi : modeste cour, riads luxueux ou scène de spectacle. Le poète soufi Rûmi résume en deux phrases la vocation des gnaoua : “Plusieurs chemins mènent à Dieu. J’ai choisi celui de la danse et de la musique”.
Au programme sur scène les maâlems : Mahjoub Khalmous également danseur talentueux ; Hamid El Kasri doté d’une voix exceptionnelle et profonde ; Abderrahman Paca qui a joué aux côtés de Jimmy Hendrix, des Jil Jilala et de Nass El Ghiwane ; le passionné de scène Omar Hayat ; Mohamed Daoui qui transmet son art aux futurs maîtres ; El Moukhtar Guinea, figure emblématique de la tradition gnaoui ; et Mohamed Kouyou qui s’est produit jusqu’en Floride.
Et en concert acoustique : le casaoui Abdelkader Benthami, lien entre les anciens maâlems et les nouvelles générations, Abdelkébir Merchane et Abdeslam Alikane qu’on ne présente plus et Said Boulhimas, le plus jeune des gnaoua de l’édition 2004.
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