Le peintre et poète marocain Mohamed Kacimi a rendu l’âme ce lundi 27 octobre après une longue et grave maladie. Kacimi dissimulait sa souffrance depuis quelques mois.
Peintre, poète et créateur d’événements. Un artiste Pluridisciplinaire, comme il aimait se présenter. Mohamed Kacimi fut un artiste peintre qui ne cessa de mener ses recherches et expériences à la quête de son «inaccessible étoile». «Un peintre des voyages» comme le qualifiait le poète Mohamed Bennis.
«Il aura marqué d’une présence continue, féconde le champ de la peinture marocaine, assurant ainsi une contribution certaine à l’essor et au développement de la vie culturelle de notre pays», témoigna l’écrivain et critique d’art Edmond Amrane EL MALEH.
Kacimi était aussi, et surtout, un grand humaniste, pourfendeur des droits de l’Homme et de la paix. Sa dernière exposition en avril 2003 à la galerie Al Manar, était plutôt un cri contre l’agression américaine contre l’Irak. Il était sorti d’un long silence pour formuler son indignation contre la guerre et son espoir contre la destruction. Il savait déjà que sa maladie était en étape avancée, mais son humanisme et altruisme l’empêchaient d’étaler sa propre souffrance.
Nous vous invitons à revisiter notre dossier sur l’œuvre de Mohammed Kacimi que nous avions publié à l’occasion de la rétrospective que lui a consacré le Ministère de la Culture en mai 2002: Kacimi ou l'Equation du Sens
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